Les intervenant.es

Antoinette Baujard

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Antoinette Baujard est professeure de Sciences Économiques à l’Université Jean Monnet et membre du GATE Lyon Saint-Etienne, laboratoire CNRS en économie. Après avoir été maîtresse de conférences à l'université de Caen, elle a occupé la chaire d'excellence CNRS "Économie du bien-être" à Saint-Etienne de 2011 à 2016, et été directrice adjointe du GATE de 2015 à 2020. Spécialiste de l’histoire et de philosophie de l’économie du bien-être, elle explore comment sont traitées les questions éthiques en économie. Ses travaux ont mis en évidence l'importance et les nuances du cadre welfariste en économie du bien-être, au sujet duquel elle a co-édité avec Roger Backhouse et Tamotsu Nishizawa l'ouvrage collectif Welfare Theory, Public Action and Ethical Values(Cambridge University Press), et co-écrit avec Muriel Gilardone l'article "Sen is not a capability theorist", publié dans le Journal of Economic Methodology. Ces recherches réflexives nourrissent ses contributions à un savoir pragmatique sur les propriétés normatives des instruments de décision publique, dont l'évaluation des politiques publiques, les processus délibératifs et les règles de vote.

Thomas Berns

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Thomas Berns est professeur de philosophie politique à l’Université Libre de Bruxelles, où il dirige le Département de Philosophie. A la fois spécialiste de la Renaissance et philosophe du politique, du droit et des normes au sens large, il est l’auteur de Violence de la loi à la Renaissance (Paris, Kimé, 2000), Droit, souveraineté et gouvernementalité (Paris, Léo Scheer, 2005), Gouverner sans gouverner. Une archéologie politique de la statistique (PUF, 2009), La guerre des philosophes (PUF, 2019) et le co-auteur de Responsabilités des entreprises et corégulation, (Bruylant, Bruxelles, 2007) Du courage. Une histoire philosophique (Belles Lettres, 2010) et Éthique de la communication et de l’information : Une initiation philosophique en contexte technologique avancé (Editions de l’Université de Bruxelles, 2021). Ses travaux actuels portent sur les nouvelles formes de normativité et en particulier de contrôle statistique, ainsi que sur l’hypothèse d’un droit post-souverain.

Katia Blairon

 

Katia Blairon est enseignante-chercheuse en droit public à l’Université de Lorraine et membre de l’IRENEE. Elle a étudié le droit en France (Tours, Nancy) et à l’étranger (KU Leuven, Université de la Calabre, Université de Gênes). Ses travaux de recherche ont été initialement consacrés au droit comparé et au droit financier. L’étude des rapports de systèmes, constitutionnels, financiers et fiscaux, l’a amenée à s’intéresser aux formes originales d’États (régionalisme asymétrique), au fédéralisme fiscal, à la constitutionnalisation des finances publiques et plus largement aux influences entre ordres juridiques. Ces thématiques sont aujourd’hui mises à profit dans une spécialisation en droit des forêts. Chercheuse invitée à l’Université Laval de Québec en 2022, et professeure invitée à l’Université de Calabre en 2023, ses travaux de recherche portent sur l’adaptation du droit applicable aux forêts face aux défis économiques, climatiques et sociaux.

 

Christophe Bouriau

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Christophe Bouriau est professeur de philosophie à l’université de Lorraine, membre des Archives Poincaré (UMR 7117). Il est auteur de plusieurs ouvrages consacrés à l’histoire de la philosophie allemande et à la théorie des fictions, et de plusieurs traductions, notamment La philosophie du comme si de Hans Vaihinger. Il travaille en ce moment sur l'usage des fictions juridiques en droit environnemental.

Geneviève Fontaine

Agrégée de Sciences Economiques et Sociales et docteure en Sciences Economiques, Geneviève Fontaine est l’une des initiatrices (et actuellement co-gérante) de la Société Coopérative d’Intérêt Collectif TETRIS (Transition Ecologique Territoriale par la recherche et l’Innovation Sociale) basée à Grasse (France) qui porte et anime un tiers-lieu labelisé Fabrique Numérique de Territoire. Elle y coordonne le centre de recherche appliquée pluridisciplinaire et l’espace d’intermédiation sciences-société qui structure cette initiative. Ses recherches portent sur l’économie solidaire, les communs, les capabilités, les dynamiques territoriales de coopération. Elle coordonne la construction du Groupement d’Intérêt Scientifique « Agir par la Recherche pour des transformations justes, démocratiques et soutenables ».

Muriel Gilardone

Muriel Gilardone est Maîtresse de conférences en économie à l'Université de Caen-Normandie. Ses recherches visent principalement à produire une réflexion sur les méthodes et pratiques en économie normative grâce à une approche mêlant histoire de la pensée économique et philosophie économique. Spécialiste de la pensée d’Amartya Sen, son travail a vocation à montrer l’intérêt et l’apport des différentes contributions de cet auteur pour penser les questions de justice, de bien-être, de liberté et de responsabilité en économie. Il s’agit aussi de produire une meilleure articulation des propositions scientifiques de l’économiste indien, offrant ainsi de nouvelles perspectives pour les approches économiques du choix collectif (e.g., Bréban et Gilardone 2020, Baujard et Gilardone 2020) ou les travaux fondés sur l’approche par les capabilités (e.g. Baujard et Gilardone 2017, Gilardone 2018). Dans le cadre d’un projet interdisciplinaire sur l’écriture des plantes (Rota 2021), elle a également commencé à explorer une perspective de développement humain soutenable couplant approche par les capabilités et éthique permaculturelle.

Céline Jouin

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Céline Jouin est maîtresse de conférences en philosophie politique et en philosophie du droit à l’Université de Caen-Normandie et membre de l’équipe d’accueil Identité et Subjectivité depuis 2011. Spécialiste de la pensée juridique et politique allemande sur une période qui va du milieu du XIXème siècle à l’après-seconde guerre mondiale, elle est l’auteur de Le retour de la guerre juste. Droit international, idéologie, épistémologie chez Carl Schmitt (Vrin, 2013). Elle a dirigé Actualité de la théologie politique ? (Études philosophiques, 2014), l’ouvrage collectif La constitution matérielle de l’Europe (Pédone, 2019) et elle a publié une édition critique de l’ouvrage d’Otto von Gierke : Althusius et le développement des théories politiques du droit naturel, qu’elle a traduit (Classiques Garnier, Bibliothèque de la pensée juridique, 2021). Ses travaux actuels portent sur les fondements normatifs du droit social et sur l’exigence de penser celui-ci “après le Léviathan”.

Gildas Renou

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Gildas Renou est maître de conférences en droit public en science politique à l'UL (IRENEE). Spécialiste des mouvements sociaux contemporains, il a obtenu un doctorat de science politique à l'Université Rennes-1. Sa thèse était consacrée aux croisements entre le syndicalisme salarié et l'apparition de la mouvance altermondialiste. Il a ensuite étudié les mouvements sociaux engagés dans la transition écologique dans le cadre d'un projet de recherche mené au laboratoire SAGE (CNRS et Université de Strasbourg), soutenu par l'ANR, coanimé avec la sociologue Laura Centemeri (CNRS-EHESS). Il travaille notamment sur les effets de la "prise de conscience" sur les savoirs savants (économie, sciences sociales) et sur la structure des débats publics contemporains (justice sociale et environnementale, relocalisation des activités, articulation des registres normatifs et des instruments de quantification matérielle, énergétique et biologique).

 Marie Rota

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Marie Rota est maîtresse de conférences en droit public à la Faculté de droit, sciences économiques et gestion de Nancy (UL) et chercheure à l’IRENEE (UR-7303) et associée au Centre de Droit Comparé et Internationalisation du droit de l'Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Spécialisée en droit international et comparé des droits humains, elle a effectué plusieurs longs séjours de recherche en Amérique latine (Brésil, Mexique et Costa-Rica) pour rédiger sa thèse consistant en une analyse comparée des jurisprudences de la Cour européenne et de la Cour interaméricaine des droits de l’homme en matière d’interprétation conventionnelle (éd. LGDJ, 2018, 558 p.). Depuis, elle poursuit ses travaux consacrés à l’interprétation judiciaire des droits et libertés, en droit international et comparé en étendant son champ d’étude à d’autres systèmes. L’interprétation - et donc le droit vu comme langage - est au cœur de ses recherches. Soucieuse d’inscrire ses travaux dans une démarche interdisciplinaire, elle participe à plusieurs projets collectifs mêlant philosophie, anthropologie, sociologie, psychologie et littérature. Elle s’intéresse actuellement aux droits des peuples autochtones dans une perspective comparée.

Jochen Sohnle

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Jochen Sohnle est professeur de droit public à la Faculté de droit, sciences économiques et gestion de Nancy (Université de Lorraine) et chercheur à l’IRENEE (UL/EA 7303). Il a étudié le droit aux universités de Toulouse (France), Heidelberg (Allemagne), et Strasbourg (France) ainsi que la philosophie à l’université de l’enseignement à distance de Hagen (Allemagne). Il est docteur en droit international (Université de Strasbourg). Il était chercheur invité à plein temps au Pace Global Center for Environmental Legal Studies, Pace Law School, New York, U.S.A. (janvier-août 2015). Ses travaux de recherche, qui sont menés dans plusieurs langues (français, anglais, espagnol, allemand), visent le droit international et comparé de l’environnement, de l’eau et des ressources naturelles ainsi que la philosophie du droit. Il est également spécialisé en droit de la coopération transfrontalière entre collectivités et autorités locales et en droit comparé des administrations publiques. Actuellement il est membre du conseil d’administration de la Société française pour le droit de l’environnement, membre de l’IUCN World Commission on Environmental Law et membre du conseil scientifique de l’Agence de l’eau Rhin-Meuse.

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